28 octobre 2012

Qu'en est-il de nos vies? De nos rêves? De nos destins inconnus? Pourquoi devrions-nous abandonner ce que nous sommes pour ne faire qu'un avec le monde? Pourquoi devrions-nous oublier nos essences pour pouvoir survivre? Révoltons-nous et montrons aux autres que nous ne sommes pas des victimes de notre société et du système mais que nous sommes des êtres uniques et fiers de l'être!! Oublions le regard des autres qui pèse sur nous comme une enclume constante et VIVONS!

21 octobre 2012

Larmes

Fine perle étincelante, réceptacle de toute souffrance humaine. Minuscule empreinte glissant le long de la joue comme sur une vitre glacée et chutant soudain, triste spectacle...
Reflets souples et tendres des émotions, douces actrices tragiques aux expressions emphatiques.
Si, enfin, leur lente course se trouve interrompue, un sourire s'épanouira au travers d'elles.
Seulement ce soleil si lointain jamais n'arrivera à temps pour dissiper leur grâce larmoyante.

8 octobre 2012

La flamme de mon inspiration est toujours présente, son souffle sans cesse renouvelé, sans cesse alimenté par les rythmes, les paroles, les sons, les observations et les sentiments. Chaque jour est unique et neuf, chaque jour en entraine un autre dans une ronde infernale et usante dont seul ceux nourrit d'espoir sortent vivant et complets. Notre monde nous enferme chaque jour, chaque heure dans ce cercle en nous volant toute chance de sortie. La seule qui nous reste est le moins gracieuse mais néanmoins belle et digne...
Le rêve qui n'a plus d'ailes et le cœur enchainé ne peut rien mais des milliers de cœurs et de rêves unis dans un seul but peuvent changer le monde.

Rêves idéalistes sans espoir de réussite, c'est tout ce qui nous reste, chérissons-les et serrons-les contre nos corps creux et si vides sans eux. Le monde change effectivement, en bien ou en mal, c'est indicible mais ces changements serrons irrévocables quel qu'ils soient et vu l'aperçus actuel de ces mouvements, ils nous mèneront à notre perte.

Pour reprendre une citation d'un film que j'adore.
"Je souhaiterais vous faire part d’une révélation surprenante, j’ai longtemps observé les humains, et ce qui m’est apparu quand j’ai tenté de qualifier votre espèce, c’est que vous n’étiez pas réellement des mammifères… Tous les mammifères sur cette planète ont contribué au développement naturel d’un équilibre avec le reste de leur environnement, mais vous les humains vous êtes différents. Vous vous installez quelque part, et vous vous multipliez, vous vous multipliez, jusqu’à ce que toute vos ressources naturelles soit épuisées, et votre espoir de réussir à survivre, c’est de vous déplacer jusqu’à un autre endroit…
Il y a d’autres organismes sur cette planète qui ont adopté cette méthode, vous savez lesquels ?... Les virus. Les humains sont une maladie contagieuse, le cancer de cette planète, vous êtes la peste et nous, nous somme l’antidote ."
                                                         Matrix

Il est impressionnant de voir à quel point je me suis sentie concernée par cette remarque, combien j'étais d'accord avec elle. Mais je peux dresser toutes les théories qui me plaisent, jamais je ne pourrais faire quoi que se soit contre ça, il est impossible de se battre contre l'ignorance et l'idiotie de sa propre espèce... A moins d'être un psychopathe totalement fou qui oserait faire sauter une bombe atomique ou deux sur notre Terre déjà bien assez polluée.
 Mais je ne suis pas cela... J'ai trop conscience de ma propre fragilité. De la superficialité de ma vie, tout me semble désuet et pourtant je laisse le système m'entrainer dans sa ronde... Pourquoi? Je suis en pleine phase de questions existentielles. Est-ce grâce à la philosophie que je fait à l'école? Possible. Grâce à mes lectures? Certainement, 1984 n'est pas un livre qui ne demande aucune réflexion sur la vie et son aspect éphémère... Grâce à mes playlist musicales? Du rock engagée et fataliste, je croise qu'effectivement...

Mais j'aimerais que vous vous fassiez votre propre idée du monde, de la société et de votre vie. Faites un introspection et nous en reparlerons... Je l’espère... Bientôt.
Une musique raide, dure et cinglante, tant dans sa mélodie que par ses paroles. Une musique qui te prends les tripes et les recrache avec haine et souffrance mais qui t'insuffle la vie et la force. Une chanson d'artistes extraordinaires qui s'engagent avec puissance et intelligence dans un souffle de sons qui à la fois nous étouffent et nous libèrent... Tostaky, hey!



Nous survolons des villes
Des autoroutes en friche
Diagonales perdues
Et des droites au hasard
Des femmes sans visages
A l'atterissage
Soyons désinvoltes
N'ayons l'air de rien

Para la queja mexica
Este sueño de america
Celebremos la aluna
De siempre, ahorita

Et les branleurs trainent dans la rue
Et ils envoient ça aux étoiles perdues
Encore combien à attendre
Combien à attendre
Combien à attendre
Encore combien à attendre
Tostaky

Le fond du continent
L'or du nouveau monde
Pyramides jetables
Hommes d'affaires impeccables
Quand la pluie de sagesse
Pourrit sur les trottoirs
Notre mère la terre
Etonne moi

Para la queja mexica
Este sueño de america
Celebremos la aluna
De siempre, ahorita

Pendre les fantômes
Cortez
Et pourrir à l'ombre
Cortez
De l'Amerique vendue
A des girophares crûs
Pour des nouveaux faisceaux
Pour des nouveaux soleils
Pour des nouveaux rayons
Pour des nouveaux soleils

Aqui para nosotros ( x9 )
Tostaky

Bien reçu
Tous les messages
Ils disent qu'ils ont compris
Qu'il n'y a plus le choix
Que l'esprit qui souffle
Guidera leurs pas
Qu'arrivent les derniers temps où
Nous pourrons parler
Alors soyons désinvoltes
N'ayons l'air de rien
Soyons désinvoltes
N'ayons l'air de rien
"Le crime de penser n'entraine pas la mort. Le crime de penser est la mort."
                                           1984, G. Orwell