16 septembre 2013

Rentrée

Je suis entrée à la fac, c'est bon, je suis dans la place. Et j'adore.

Ça fait longtemps que je ne vous ai pas donné de mes nouvelles mais j'attendais d'avoir eu un petit temps d'adaptation à l'université pour vous donner les impressions.

Déjà, j'ai environ cinquante minutes de bus pour rejoindre la fac. Autant dire que j'ai de la chance d'être en section Lettres et d'avoir plein de bouquins à lire pour m'occuper. J'ai pas tant de cours que ça, mardi et mercredi notamment sont mes jours les plus légers (rien le mardi, entre autre). D'un autre côté, j'arrête pas le lundi et le jeudi, ça compense, c'est mal répartis et avec les trajet aller et retour, mes journées sont plus que bien chargées mais c'est pas grave. Je suis heureuse.

Les cours sont passionnants, j'ai une montagne (et je n’exagérè pas, je me sens submergée) de livres à lire ou à consulter en rapport avec les cours, j'ai plein de travail personnel à faire et je compte bien m'y atteler avec application. Je déplore la batterie minable de mon ordinateur portable qui tiens à peine une heure et le peu de prises électriques dans les salles et les amphis. J'ai déjà la sensation d'avoir trop de travail et pas assez de temps pour l'accomplir mais je suis infiniment heureuse d'être là où je suis.

J'ai découvert que j'aimais Voltaire, pas ses contes philosophiques (je crois que je suis définitivement allergique) mais plutôt ses Lettres Philosophiques, que je trouve excellentes de clarté et d'ironie. J'adore l'ironie.

J'ai rencontré des gens. Le deuxième jour, celui où ils nous présentaient les associations de la fac. Nous regardions en même temps la liste de sports proposés et nous nous sommes figées face à un sport au nom étrange et intriguant : la danse Bachata. Ignorantes que nous étions sur cette danse, nous avons commencer un délire impressionnant sur la danse, une secte associée, et des prêtres machiavéliques... Cette danse nous ayant permis de faire connaissance et de nous souder face au danger, nous nous sommes découvert de nombreux points communs (et quand je dis ça, c'est un euphémisme pur, nous avons tant de points communs (tout en restant différentes) qu'il serait plus intelligent de faire une liste de nos réelles différences). Nous avons finalement discuté tout l'après-midi, rejoins le centre ville ensemble et continuer à parler autour d'un milkshake à la fraise tagada jusqu'à ce que nous nous inquiétons des horaires de bus pour rentrer chez nous.

Après avoir partagé tant de choses et malgré le fait que nous ne suivons pas toutes les même filières, nous essayons de nous voir régulièrement, de manger ensemble et de s'amuser tout simplement. Sans oublier notre travail bien sûr...

Bref, avec tout ça, mes semaines sont plus que remplies et comme j'ai bossé tout le week-end, j'ai l'impression de ne pas avoir une seule minute à moi (bon d'accord, j'ai pris le temps d'écrire cet article! Zut... Je me suis fait chopée... Ou puis-je me planquer?!) mais je suis heureuse de pouvoir ainsi profiter de ma vie étudiante, même si les horaires de bus m'empêchent de faire des soirées au delà de 20h30... C'est usant... Mais je m'épanouis!

Que demander de plus?

PS: Aujourd'hui j'ai appris à conjuguer le présent de l'indicatif. Non, je ne plaisante pas, j'avais l'impression d'être en CP...